Grâce à leur travail, ces femmes et ces hommes, permettent à la communauté de vivre en autonomie financière.
Les bénévoles et l’équipe de salariés constituent les autres acteurs d’Emmaüs 14.
Si la solidarité avec les étrangers est un délit, alors nous sommes tous des délinquants solidaires.
F.A.Q.
D’où viennent les communautés ?
1949
de la rencontre entre deux hommes Georges, sortant de prison et souhaitant mourir, demande de l’aide à l’Abbé Pierre qui lui répond : “Moi, je ne peux rien te donner. Mais toi, puisque tu veux mourir, tu n’as rien qui t’embarrasse. Alors est-ce-que toi, tu ne voudrais pas me donner ton aide pour aider les autres ?”.
Ainsi est née la première communauté Emmaüs, fondée sur la solidarité.
1954
L’Abbé Pierre, sans argent pour construire des logements avec tous ceux qui n’en avaient pas, lance à la radio un appel au secours : des milliers de personnes se mobilisent.
Ainsi, de nombreuses communautés se sont peu à peu créées en France et dans le monde entier.
Aujourd’hui
Aux quatre coins du monde, les communautés continuent d’exister sur ce principe d’accueil et de solidarité, où chacun peut rencontrer d’autres personnes et se (re)consrtuire.
C’est quoi une communauté Emmaüs ?
C’est un lieu de vie pour certains, un lieu de passage pour d’autres.
Ici, on accueille, on vit ensemble et on gagne notre vie par nos activités solidaires.
Les personnes accueillies en communauté sont des compagnes et des compagnons. Chacune et chacun a une place, est logé(e), nourri(e), exerce une activité utile à la communauté et perçoit une allocation.
Quel est le statut de la personne accueillie ?
Quelque soit son passé, ses origines et sa situation personnelle, toute personne peut obtenir une place en communauté Emmaüs. Elle doit en accepter les règles de vie.
Depuis 2010, les communautés bénéficient du statut OACAS (Organisme d’Accueil Communautaire et d’Activité Solidaire) qui leur garantit l’accès à la santé (CMU) et à la retraite.
Combien de temps puis-je rester en communauté ?
Il n’y a pas de limite dans l’accueil en communauté.
On peut rester tant que l’on s’y sent bien, que l’on est intégré au groupe communautaire et que l’on respecte les règles de vie.
Qu’est-ce- qu’on va me demander de faire ?
Notre principale activité est de récupérer les affaires (vêtements, meubles, vaisselle, etc…) que nous donnent des particuliers et des entreprises. C’est cette activité solidaire qui fait vivre la communauté.
Concrètement, il faut accueillir les donateurs, conduire les camions, porter, trier, réparer, vendre, faire le ménage, la cuisine, entretenir les espaces verts, accueillir les nouveaux venus, etc…
Chacun(e), selon ses capacités et les besoins de la communauté, a une activité utile et indispensable pour l’ensemble du groupe.
Dans chaque communauté, il y a une équipe responsable. Elle organise les activités et fait respecter les règles.
Elle est à l’écoute de tous et accompagne les projets de chacun.
Une communauté, c’est comme une entreprise ?
Non, ici les activités sont solidaires, fondées sur la rencontre, le partage et l’entraide.
Mais, comme pour n’importre quelle structure, nous vivons de notre activité. Elle assure notre indépendance économique.
Qui participe aux activités ?
Les compagnes et les compagnons, les responsables, les salariés et des bénévoles appellés “les amis de la communauté”.
Sans la participation de tous, la communauté ne peut pas vivre. Il faut payer les factures, la nourriture, les frais de santé, les charges, etc…
C’est notre activité et la mise en commun de nos compétences qui le permettent.
C’est quoi la solidarité ?
C’est ce que l’on vit au quotidien avec le ”Viens m’aider à aider” de l’Abbé Pierre.
La communauté est ouverte sur le monde. Seul(e) ou à plusieurs, ici ou ailleurs, nous pouvons toutes et tous, tour à tour et selon les moments, donner et recevoir.
Combien gagne-t-on ? Comment aider à aider ?
Parce qu’il vit en communauté, en plus d’être logé, nourri, blanchi, d’avoir une couverture sociale, chaque compagnon reçoit une allocation, généralement donnée à la semaine ou au mois, pour ses frais personnels et ses vacances. C’est un droit.